Animavertigo
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Clip Dernier Soupir
Dernier Soupir
Quand j’fumerai les mauves
au fond de mon alcôve
au froid de mon caveau
Quand je serai nuage
et plume et volage
légèreté d’oiseau
Un soupir ultime
un dernier tango
un tombeau intime
un beau jour let’s go
Un flocon de neige
de neige éternelle
un ange est passé
Chevaux et manèges
un enfant rebelle
à l’heure de la récré
Mots d’Amour s’effacent
écrits à la craie
Je noie ma détresse
dans un encrier
Que s’enfuie le monde
qu’une larme inonde
un raz de marée
Je pars, m’évapore
oubliant ce corps
trop lourd à porter
Promeneur céleste
à la belle étoile
Le vent fera le reste
et je m’endormirai
et je m’endormiraI
Les Gens Du Voyage
Puis un jour, la route s’impose
l’horizon comme une évidence
ne rien emporter porte close
droit devant marcher en silence
le cœur serré, les yeux qui brillent
mais libre enfin, mon idéal
traverser des villes et des villes
s’endormir à la belle étoile
Puis un jour, l’âme s’abandonne
au chant des blés que le vent triste
agite aux rouges soirs d’automne
pour le voyageur guitariste
ne laisser là aucune trace
sinon quelques accords manouches
soufflés par un désir fugace
tout comme un baiser sur la bouche
Ailleurs, loin de tout
Puis un jour, mélodie sauvage
fredonnée par une jolie fille
de la race des gens du voyage
ensorceleuse dans sa pupille
verte et profonde qui nous appelle
à mourir d’Amour sous la lune
à tout laisser tomber pour elle
qui nous a prédit la fortune
Ailleurs, loin de tout
Puis un jour, la route recommence
à peine le coin de la rue
dépassé qu’on est en partance
pour l’aventure et l’inconnu
car c’est bien là le but ultime
de s’en aller vers l’infini
sans cesse avancer dans l’intime
recherche d’un sens à sa vie
Ailleurs, loin de tout
Ailleurs, loin d’ici, surtout
L’Horizon
Je me noierai au fond de tes yeux
une rivière coule au milieu
ces milliers de larmes
vont à la mer
Si au milieu coule une rivière
je pourrais boire toute l’amer-tume et tes yeux me désaltèrent
Je suis tout comme l’océan
parfums, arômes enivrants
A la source bleue de tes grands yeux
je boirai l’Amour, le mystère
j’enverrai des voiliers dans tes cheveux
Le vent salé fera s’envoler
tes mèches blondes,
tes mèches bleues
tes cheveux que je laisse aller
Je suis ton homme maritime
ta route du rhum, l’or intime
Une invitation au voyage
Une incitation au départ
On pourrait quitter la plage
L’horizon voir
Je me perdrai au fond de tes yeux
les couleurs vives de leurs aveux
comme des milliers de mots silencieux
Je me verrai au fond de tes cieux
limpides, profonds, mystérieux
de ton Amour, les reflets délicieux
Les ailes du ciel dans le dos
je suis pareil aux oiseaux
Une invitation au voyage
Une incitation au départ
On pourrait quitter nos cages
l’horizon voir
Je m’éteindrai au fond de tes yeux
J’emporterai cette lumière
ce dernier souvenir
quand face aux dieux
Je retournerai à la poussière
après avoir fait pour le mieux
et je m’en irai sans en avoir l’air, en l’air
Je suis ton homme naturel
ton il en somme, parallèle
Une invitation au voyage
Une incitation au départ
On pourrait tourner la page
l’horizon voir
A la source bleue de tes grands yeux
je boirai l’Amour, le mystère
Bleu Marine Blues
Au-delà des quarantièmes rugissants
des cinquantièmes hurlants, ma peine
A mes lèvres,
un goût d’écume et de sang
sous les coups de fouet du
vent, la haine
Tout là-bas, à l’autre bout
de la terre
l’autre bout de la mer
Le cœur effiloché sur les brisants,
sur les coraux, déchirant
poème
Et lové dans les rouleaux
bleus et blancs
des cheveux de l’océan, je t’aime
Tout là-bas,
à l’autre bout de la terre
l’autre goût de la mer
Bleu Marine Blues
l’horizon rouge
embruns de neiges
éternelles
Mais plus au sud que
l’hémisphère austral
baisers de brume glaciale, dans l’air
Vague à l’âme et déferlante idéale
couronné de fleurs du mal, mon frère
Tout là-bas, à l’autre bout de la mer
l’autre bout de l’enfer
Bleu Marine Blues
l’horizon rouge
embruns de neiges
éternelles
Tout là-bas, à l’autre bout de ce monde,
j’irai chercher l’oubli, ma blonde
La Fille Avec La Langue Bleue
C’est une fille des falaises
avec un air mélancolique
un baiser pendu à ses lèvres
au bout de ses doigts, la musique
C’est un vertige, tout un mystère
une mèche en accroche-coeur
je sens les effets secondaires
dans l’ivresse de sa saveur
Une essentielle, une féminine
une sensuelle et une féline
C’est une liberté farouche
elle est ma plus jolie saison
à rimer sa bouche à ma bouche
j’en aurais perdu la raison
Une fée enfantée des glaces
qui a la chaleur du volcan
de l’enlacer, je ne m’en lasse
jamais je n’ai aimé autant
Une essentielle, une féminine
une sensuelle et une féline
La fille avec la langue bleue
a posé sa langue sur la mienne
puis m’a regardé dans les yeux
alors, j’ai succombé sans peine
C’est une fille de l’orage
une passagère de la pluie
qui vient comme un heureux présage
un arc en ciel sur ma folie
Ma sœur, mon amie, mon amante
aimantée à moi mon Amour
fais de moi tout ce qui te chante
et enchante-moi sans détour
Une essentielle, une féminine
une sensuelle et une féline
La fille avec la langue bleue
a posé sa langue sur la mienne
puis m’a regardé dans les yeux
alors, j’ai succombé sans peine
La fille avec la langue bleue
a fait fondre mon cœur de neige
passé sa main dans mes cheveux
parfumés de ses sortilèges
C’est une fille des falaises
avec un air mélancolique
Arthur, Vincent, Frédéric
Et Moi
A quoi pensait Vincent,
quand sous les amandiers
tortueux, torturés,
peignait avec son sang
les astres au pluriel
de son regard blessé
et noyait sa folie dans l’absinthe
et le vent
Quelle couleur nouvelle
a-t-il puisée au fond du ciel
A qui rêvait Arthur
en attendant le Christ
là où l’homme n’a vu que le sable et l’azur
s’endormait l’Ethiopie d’une
berceuse triste
dans la nuit, le néant de sa littérature
Adolescent rebelle
un enfant sauvage éternel
Charmante polonaise de Frédéric Chopin
au gré de ses arpèges, afin que
l’on entende
s’écouler la passion tranquille du matin de Tamaris caché au creux de
Georges Sand
Une étrange musique
née d’un archange romantique
Une saison en enfer, enfermé
dans ma chambre
séjour prolongé sous le soleil de Satan naufragé volontaire de cette âme qui sombre
dans l’abîme cruel où la démence attend
Perdu dans ces dédales
où j’aurais perdu les pédales
Arthur, Vincent, Frédéric et moi
Une Fille
De Jade
Elle est zen comme j’aime
puis elle boit des tonnes
de thé au ginseng
la jolie Chinamoon
et l’Asie dans ses yeux
où la mousson ruisselle
Elle est cool comme Ken
sous le soleil des plaines
elle est calme, sereine
my lady Chinamoon
le matin dans ses yeux
où la rosée ruisselle
Une fille de jade
jolie balade
un clair de lune
et la Chine qui s’allumeElle est sensuelle
broderies et dentelles
sur la soie légère
ses mains de porcelaine
la tendresse dans ses yeux
où le soleil ruisselle
Une fille de jade
jolie balade
un clair de lune
et la Chine qui s’allume
Monte-Carlo
Elle rêvait de french riviera
de s’abandonner
sur une plage
alors on a fait nos bagages
de presque rien et cetera
Elle voulait qu’agite le vent
à cent à l’heure, sa chevelure
prendre la corniche en voiture
sentir son cœur libre et vivant
On est allés à Monte-Carlo
voir se coucher le soleil
dans ces jardins au bord de l’eau
dégusté mille cocktails
comme c’était beau Monte-Carlo
comme ses lèvres au goût de miel
on a jeté l’encre et les mots
d’Amour confidentiels
confidentiels
Elle rêvait d’éternelles vacances
dans les heures solaires et l’eau fraîche
vêtue d’un simple filet de pêche
d’un presque rien de circonstance
Elle n’attendait de l’existence
rien de plus sinon quelques fleurs
dont les parfums et les couleurs
enivrent le cœur et les sens
On est allés à Monte-Carlo
voir se lever le soleil
dans ses yeux bleus à peine éclos
il y avait comme un arc en ciel
comme c’est joli Monte-Carlo
et de ses lèvres au goût de sel
reste sur mes lèvres un halo
mot d’Amour confidentiel
confidentiel
Elle rêvait de french riviera
de s’abandonner sur une plage
de presque rien et cetera
My Lovely
Tout ce que je voudrais
promettre
et ne pourrais jamais tenir
quand cigarette sur cigarette
je me consume d’un soupir
je garderai alors peut-être
de toi, le plus joli sourire
une mèche de cheveux, une lettre
un souvenir
My Love, my Li, my Lovely
Et cette difficulté d’être
heureux, tout simplement, sans rire
en regardant par la fenêtre
un rayon de soleil rougir
le crépuscule de ta
silhouette
ombre chinoise qui me chavire
à en mourir, à en mourir
My Love, my Li, my Lovely
Avant que la nuit éternelle
ne me dérobe à ton regard
en me transperçant de son dard
en me recouvrant de son aile
avant que tu sois encore plus belle
avant qu’il soit beaucoup trop tard
pour m’en souvenir, pour m’en souvenir
My Love, my Li, my Lovely
Quand le feu monte comme la sève
et nous abandonne évanouis
au bord du lit, une île de rêve
c’est un fantasme inassouvi
de nos corps unis qui s’élèvent
l’enfer comme le paradis
au bout des lèvres, le paradis
My Love, my Li, my Lovely
Evergreen
Extrait concert – Mini Festhirondelles – André & Lison
Evergreen
Une fleur à peine effleurée
juste une larme arrosée
une rose un peu trop parfumée
D’un sentiment maquillée
un rouge à lèvres, un brasier
un interminable baiser
C’est dans l’azur des îles
des ombrelles et des faux cils
une orchidée intime
et c’est la saison d’Evergreen
Dans ses yeux, des irisés
puis sous les vents alizés
ses cheveux que j’ai caressés
Je me suis laissé griser
sa peau tabac à priser
une brise légère et sucrée
C’est dans les ors des heures
d’une aurore à la saveur
un goût étrange, un spleen
mais c’est la saison d’Evergreen
Une passion virginale
la chlorophylle des étoiles
dans ses veines, un jus végétal
Dans les ronces et les épines
les lierres, les lianes, l’aubépine
lié à elle par les racines
Dans la sève, une essence
tropicale, un rêve intense
insensé, l’on devine
que c’est la saison d’Evergreen
Rosa, le rose
On se trouve comme par hasard
on se reconnaît d’un regard
un jour favorable aux planètes
qui dansent au dessus de nos têtes
autour de ton cœur, en orbite
mon cœur de lune satellite
On s’amuse, on se séduit
on s’dit des secrets sous la pluie
on s’embrasse et on s’éclabousse
la fièvre ainsi paraît si douce
l’Amour alors ne serait-il
qu’une maladie infantile
l’Amour alors ne serait-il
qu’une maladie
Rosa, le rose
Dans les couleurs de mes rêves
des lits de rivière où s’achève
la nuit éternelle qui nous frôle
quand je m’endors sur ton épaule
comme un souffle que je désire
tu es l’air pur que je respire
Oui mais le temps qui nous écorche
nous éloigne et puis nous rapproche
de l’inévitable échéance
l’Amour c’est tendresse et violence
on en vient toujours à se dire
qu’un beau jour, il faudra partir
on en vient toujours à se dire
qu’un beau jour, il faudra
Rosa, le rose
Car tout fout l’camp et les amants
ne s’aiment plus énormément
et même si tout doit disparaître
d’un baiser volé d’où peut-être
me reviendras-tu à l’aurore
car moi, vois-tu, je t’aime encore
me reviendras-tu à l’aurore
car moi, vois-tu
Des Mots Démodés
J’aimais ça, autrefois
quand on faisait danser les filles
sur des airs de java
pour des romances de pacotille
dans nos bras
quand elles s’abandonnaient
J’aime bien t’embrasser
dans le cou et voir frissonner
ton sourire à tes lèvres
ta robe tournoie et soulève
des étoiles
et dévoile ses mystères
Dis-moi, mon Amour
des mots durs, des mots doux
démodés, mais des mots d’Amour
Tu aimais bien ce vertige
ce vin mousseux tournait nos têtes
et l’ivresse, la voltige
d’un bel accordéon musette
qui jouait
la la la la la la
Tu aimais ça autrefois
et ce souvenir qui ne laisse
dans tes yeux qu’l’étincelle
d’une java qui te rappelle
ta jeunesse
et tu fermes les yeux
Dis-moi, mon Amour
des mots durs, des mots doux
démodés, mais des mots d’Amour
des mots d’Amour
des mots d’Amour
des mots d’âme
démodés
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