Montefiorino
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Montefiorino en images, en mots, en vidéos
Dans les Fleurs
Tout doit disparaître
s’en aller peut-être
revenir sans-doute
nous verrons renaître
au bord des fenêtres
et au long des routes
les fleurs assassines
tombées des collines
nos âmes humaines
Si tout est à vendre
de nos cœurs les cendres
nos histoires d’Amour
la vie n’est pas tendre
et comme elle engendre
allers sans retours
puis à marée haute
effacer nos fautes
oublier nos peines
Je propose alors de faire
une pause en vacances,
quelques extravagances
s’endormir quelques heures
dans les fleurs
Tout doit s’évanouir
le meilleur, le pire
et notre innocence
les pleurs et les rires
les enfants s’enfuir
vers l’adolescence
tout est terminé
peut-être passé
enfin sous silence
Je propose alors de faire
une pause
en vacances,
quelques extravagances
s’endormir quelques heures
dans les fleurs
Et nos aventures
d’une belle écriture
de plume et de vent
une littérature
un souffle d’air pur
pour tuer le temps
de notre jeunesse
garder la noblesse
et les sentiments
Je propose alors de faire
une pause
en vacances,
quelques extravagances
s’endormir quelques heures
dans les fleurs
Clip Wonderland
Wonderland
Dans les méandres des rivières
il y a des rêves qui s’écoulent
dans la douceur et la lumière
cette histoire d’Amour se déroule
à Wonderland, à Wonderland
Abandonnés à la poussière
combien d’empires qui s’écroulent
pour l’humanité toute entière
de fantasmes que l’on refoule
à Wonderland, à Wonderland
je te découvre et je t’aime
Les dieux me pardonnent
la lucidité n’étant pas toujours bonne
à vivre, et en somme
au pays des songes
il n’y a plus personne
Tu entendras les matins mauves
quand le soleil n’est pas encore
flou artistique et couleurs fauves
dans la pureté des aurores
de Wonderland, de Wonderland
Vaporeuse Alice que je love
évanouie quand tu t’endors
évanescente et saine et sauve
tu t’aventures et t’évapores
à Wonderland, à Wonderland
je te retrouve et je t’aime
Les dieux me pardonnent
car la vérité n’étant pas toujours bonne
à dire, je déconne
au pays du mensonge
on déraisonne
Dans les méandres des rivières
il y a des rêves qui s’enroulent
comme on s’oublierait dans la mer
et l’infini quand on se saoule
à Wonderland, à Wonderland, à Neverland
Solenn Encore
Solenn encore
t’embrasser d’abord
sur la bouche évidemment
avaler ta salive en buvant
une eau de vie à tes lèvres, enivrante
Solenn encore
mais fou de ton corps
vêtue de noire lumière
seulement, mais voir au travers
de l’autre côté du miroir, à l’envers
Jusqu’à la mort, jusqu’à la mer
jusqu’à la Californie aussi
Solenn encore
je rêve au dehors
les éléments déchaînés
la nuit polaire alors allumée
des millions d’histoires d’Amour,
et je t’attendais
Solenn encore
tout seul je m’endors
par le vent du nord bercé
mes sentiments se sont emmêlés
passion lacrymogène et j’y croyais
Jusqu’à la mort, jusqu’à la mer
jusqu’à la Californie aussi
Solenn encore
je rentre et tu sors
tes départs que je décline
ce vague parfum mandarine
et ce regard aigue-marine, et m’y noyer
Solenn encore
mon elle au trésor
des voiliers et des voyages
une invitation au naufrage
et une aventure, un marin de passage
Jusqu’à la mort, jusqu’à la mer
jusqu’à la Californie aussi
H2O
Suis-je naïve
fille du ruisseau
quoi qu’il arrive
une météo
qui récidive
tombée de haut
la pluie acide
de mes sanglots
Suis-je maligne
à mon tempo
mes interlignes
incognito
ces quelques signes
entre ces mots
la mort du cygne
en stéréo
H2O
Suis-je la cible
toi, le couteau
et l’indicible
source des maux
d’un impossible
roman-photo
inaccessibles
mes idéaux
H2O
Suis-je lascive
à fleur de peau
qui m’aime me suive
suis-je de trop
à la dérive
au fil de l’eau
de ma salive
pour toi, salaud
H2O
A Machja
Fille de Calvi
à ton parfum évanoui
quelque part dans le maquis
comme je m’ennuie
de mon enfance perdue
dans les cheveux de Sylvie
je n’ai pas fait d’études
mais je connais par cœur
le nom des fleurs
de Sainte-Restitude
Histoire de l’Ange au Visage Grave
Elle est allongée, nue, alanguie
je pense à Modigliani
des velours de rose tendus, elle s’ennuie
Elle évoque tant de mystères
de féminité, l’adultère
d’un bijou, de rien du tout,
vêtue de nuit
Quelques gouttes de pluie
un nuage, un nuage est passé
le temps s’est arrêté à Modigliani,
à Modiglia–
Ni, Maud écrivant depuis son lit
des mots d’Amour pour Amedeo
des mots de couleurs vives
et la vie en beau
Prince de bohème et romantisme
de ces modèles, l’érotisme
exhale des parfums de femmes
sur la toile
Quelques gouttes de pluie
un nuage, un nuage est passé
le temps s’est arrêté à Modigliani,
à Modigliani
Elle est allongée alanguie, nue
des bouquets de roses perdus
je pense à Modigliani, c’est fini
c’est fini
c’est fini
Les Immortelles
A travers ces éclaboussures de
soleil, j’apercevais
de ma saison préférée au réveil
de ta beauté
comme ces lumières de l’aurore
dorées à l’or fin dehors,
alors
On aurait pu facilement se noyer
dans le printemps
on aurait pu s’envoler légers
voiliers dans le vent
avoir des ailes sur le cœur
et quelques colliers de fleurs
On s’roule dans l’herbe,
on a l’ivresse et le goût d’la
liberté
les immortelles, les coqu’licots et
les pensées nous chantaient
A courir après les saut’relles, les coccinelles, attrapé
le loup par la jouvencelle, un
piège à congestionner
le cœur dans l’étau de la belle
dans sa poitrine qui s’écartèle,
oui mais
Pour touver dans l’herbe des
baisers,
tout chauds, tout neufs, bien
cachés
et les cueillir quand la rosée, à
peine les a effleurés
comme des traces de notre
Amour
comme un parfum qui dure
toujours
On s’roule dans l’herbe
on a l’ivresse et le goût d’la
liberté
les immortelles, les coqu’licots et
les pensées nous chantaient
on s’roule dans l’herbe,
on a l’ivresse et le goût d’la
liberté
les immortelles, les coqu’licots et
les pensées nous chantaient
Ylang-Ylang
On a tous à vingt ans l’avenir
devant soi et le meilleur à venir
ou le pire, ça dépend des étoiles,
de notre thème astral
à la croisée des chemins la juste
direction si même l’enfer est
pavé de bonnes intentions
suivre un parfum
du bout d’la langue
Ylang-Ylang
Dans le tarot, c’est écrit dans
le cristal de bohème,
j’ai lu dans les lignes et les soleils de ces mains
tant de poèmes, j’ai vu le
décolleté de la fleuriste au coin de la rue
y respirer le printemps d’une
source inconnue qui prend
naissance dans les essences
d’Ylang-Ylang
Dans le tao, c’était dit si je reste en équilibre, enfin
entre la terre et l’éther,
funambule sur un fil de fer
pour faire l’Amour, faut avoir le cœur bien accroché
c’est une question de vertige,
c’est comme à chat perché
au Yin, au Yang
je donne ma langue
Ylang-Ylang
Mad’moiselle Moi
Je suis blonde
ou rousse et selon la saison
j’ai le monde
à mes pieds et tous ces garçons
Qui abondent
et se bousculent au portillon
j’ai des ongles
vernis, effilés et longs
J’suis pas une fille facile
pas docile, encore moins gentille
Un démon
avec des yeux d’ange en amandes
j’ai le don
de damner tous ceux qui m’demandent
Pas question
combien de cœurs réduits en cendres
sans raison
et je chante à qui veut m’entendre
J’suis pas une fille fragile
pas docile, sur talons aiguilles
Je suis brune
ou châtain clair au clair de lune
et j’allume
des incendies, je les consume
Je les fume
ces amoureux transis, posthumes
peu commune
me jouant de leur infortune
J’suis pas une fille facile
pas gentille, pas une imbécile
J’suis pas une fille docile
pas fragile, sur talons aiguille
Chanson d’Hiver
Revient le vent, comme de l’hiver
de Montréal, de Vancouver
le vent du nord, elle me déteste
elle me fuit comme la peste
J’ai des souvenirs, de la lumière
la nuit est douce-amère
elle me délaisse, tombé de haut
d’un ascenseur pour l’échafaud
La neige, alors de toi, que sais-je
et cette nuit qui ne s’achève
à la lueur de ton firmament
pauvre petit bonhomme, que n’ai-je
pu prolonger un peu ce rêve
je voulais t’aimer éternellement
On se couchait sur la banquise
sa bouche était exquise
et ce baiser, cette brûlure
glacée, glaciale, une morsure
Egaré dans les vents polaires
cherchant la source de l’hiver
et l’assassiner froidement
pour que renaisse le printemps
La neige, alors de toi que sais-je
et cet hiver qui ne s’achève
à la fonte de nos sentiments
pauvre petit bonhomme, que n’ai-je
mis l’écharpe à mon cœur, la sève
a gelé presque instantanément
Revient le vent, d’éclats de verre
en particules élémentaires
comme une chanson cousue d’or
qui résonnait hier encore
La neige, alors quelques arpèges
de flocons dans la nuit, s’élèvent
les ombres oubliées des amants
pauvre petit bonhomme que n’ai-je
pu prolonger un peu ce rêve
je voulais t’aimer éternellement
Camera Spleen
Alors revoir Karin Viard
dans « La Nouvelle Eve», et j’en crève
de désespoir
Quand elle tombe dans d’autres bras
le bonheur n’est pas
de ce monde
n’est pas pour moi
Abandonné dans un cinéma
aucune actrice ne viendra
La nuit peut tomber tranquille
revêtu de noir anthracite
j’aime pas la ville
Solitude irréversible
aux Amours, ne pas donner suite
c’est dans le script
Comme condamné à l’exil
la vie est si difficile
Ne reste plus rien à dire
le héros pourra
alors en mourir
et le film se finir mal
Les yeux d’Elsa Zilberstein
un dernier regard derrière elle
puis elle s’éloigne
D’une nostalgie normale
un vague à l’âme, de vivre, un mal
au cœur, fatal
Et l’écume des jours déjà
toujours dégénère
A quoi bon continuer
dans la foule anonyme
la vie se déroule, se décline
et je reste là
Alors revoir Karin Viard dans «La Nouvelle Eve», et j’en crève
de désespoir…
Les Idées Légères
Le ciel, le ciel, une promesse
les cimes sont essentielles
d’où que l’on vienne
on s’élève comme on s’élève
on vit un peu comme dans un rêve
Un grain de sel, de folie
une différence si jolie
qu’on n’a pas choisie
et que l’on porte sur le visage
les yeux perdus dans les nuages
Mais pour faire bonne figure
pour que l’été longtemps dure
se faire sa place au soleil
si même on n’est pas pareil
j’enverrai des cartes postales
de mes aurores boréales
je vis dans l’imaginaire
de mes idées légères
Alors tant-pis, oui tant-pis
si l’on ne m’a pas compris
je suis un homme et peu importe
mes chromosomes
je me fous bien d’être conforme
Laissez les dire oui, laissez
les rire de moi, dépassez
ces altitudes
comme on s’envole
comme on s’élude
comme souvent le vent du sud
Mais pour faire bonne figure
pour que l’été longtemps dure
se faire sa place au soleil
si même on n’est pas pareil
j’enverrai des cartes postales
de mes aurores boréales
je vis dans l’imaginaire
de mes idées légères
Les Idées Légères
Extrait concert – Mini Festhirondelles – André & Lison
L’Herbe et l’Ecume (pourVal)
A tous ces désirs que l’on laisse
tomber dans l’oubli de nous même
tous ces sacrifices, ces promesses
tous ces mensonges,
tous ces « je t’aime »
et toutes ces beautés perdues
Tous ces regards, tous ces regrets
égarés au gré de la route
tous ces espoirs et tous ces doutes
dispersés au hasard des rues
j’étais autant qu’elle, ingénu
Alors, fume toute l’amertume de tes vingt ans
Ô fume l’herbe et l’écume de ce printemps
ce que nous fûmes
De ces voyages, ces aventures
d’un extraordinaire ailleurs
avec un cœur presque aussi pur
qu’au premier jour, de ces douceurs
à cueillir sur des lèvres nues
Une éternité illusoire
à brûler au bout de nos doigts
un absolu si dérisoire
Ô futile frimeur de moi
que sont mes beaux rêves devenus
que sont mes beaux rêves devenus
Alors, fume toute l’amertume de tes vingt ans
Ô fume l’herbe et l’écume de ce printemps
ce que nous fûmes
et reviens-nous vivant
mais on ne s’est jamais revu
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