MILKOMEDA
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Les enfants sauvages
Où serons-nous demain
ailleurs un peu plus loin
j’ai aimé jusqu’à nos adieux
dans ce silencieux mélodrame
je lisais dans tes yeux
Qu’en désespoir de cause
au parfum de ces roses
de nos âmes
évanouie notre jeunesse
à la tendresse je nous condamne
légers aéroplanes
dans le ciel bleu
Nous sommes de la race aérienne
des oiseaux et des nuages
et des anges et des bohémiennes
des passagers de l’orage
et de nous qui veut s’en souvienne
de nous ces enfants sauvages
qui s’aiment au bord du chemin
Tout est clair comme de l’eau
c’est gravé sur ma peau
et l’Amour
est à réinventer encore
et à s’abandonner toujours
dans ces nuits météores
Embrasser les étoiles
sur le noir sidéral de nos âmes
comme ces millions d’amants qui dansent
depuis l’enfance dans les flammes
de toute leur insolence
au fond des yeux
Nous sommes de la race aérienne
des oiseaux et des nuages
et des anges et des bohémiennes
des passagers de l’orage
et de nous qui veut s’en souvienne
de tous ces enfantillages
qu’on sème au bord du chemin
Nous sommes de la race aérienne
et des anges et des bohémiennes
et de nous qui veut s’en souvienne
de nous ces enfants sauvages
qui s’aiment au bord du chemin
Sweet ecchymose
A l’horizon des événements
Nos forces d’attraction s’annulent
Dans le black-hole des sentiments
Notre amour n’est plus majuscule
Parfaite équinoxe du printemps
Perdus nos cœurs météorites
Corps et âmes dans l’espace-temps
De ce grand vide où l’on gravite
De nos idylles, que reste- t-il
De nos idoles, vapeurs d’alcool
Comme des coupures, des blessures
De nos amours, compte à rebours
De nos histoire tristes au hasard
Fanées ces roses
Sweet ecchymoses
Ces amants, ces amas d’étoiles
Nébuleuses dans ces yeux bleu-nuit
Au gré d’une averse lacrymale
Un rouge-baiser sur l’infini
Dernier mot tendre, ultime atome
De deux inconnues, l’équation
Nos éphélides, planètes fantômes
Où meurent nos constellations
De nos idylles, que reste- t-il
De nos idoles, vapeurs d’alcool
Comme des coupures, des blessures
De nos amours, compte à rebours
De nos histoire tristes au hasard
Fanées ces roses
Sweet ecchymoses
Elégante figure imposée
En apesanteur quand tu oses
Là sur mes chairs martyrisées
Mon corps parfait que tu arroses
De ton hypocrite rosée
De nos idylles, que reste- t-il
De nos idoles, vapeurs d’alcool
Comme des coupures, des blessures
De nos amours, compte à rebours
De nos histoire tristes au hasard
Fanées ces roses
Sweet ecchymoses
Maudit Parfum
Maudit parfum qui nous ramène
En d’autres lieux, d’autres chimères
A jamais perdues, délétères
Ces vapeurs, qu’à cela ne tienne
Etre enfin et puis ne plus être
Et d’un maudit parfum renaître
Maudit parfum qui nous déchire
Ancienne saveur d’une peau
De poésie claire comme de l’eau
D’une bouche, un dernier sourire
Dire encore et puis ne plus dire
Les maudits mots, désir d’amour
Maudit parfum comme une saison
Evanouie, à demi-nue
Une impression de déjà-vu
Un bord de mer, un horizon
Fuir ainsi la réalité
Maudit parfum de liberté
Que j’avais respiré
Les dessous chics
(Serge Gainsbourg)
Les dessous chics, c’est ne rien dévoiler du tout
Se dire que lorsqu’on est à bout, c’est tabou
Les dessous chics, c’est une jarretelle qui claque
Dans la tête comme une paire de claques
Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés
Qui comme des bas résillés, ont filé
Les dessous chics, c’est la pudeur des sentiments
Maquillés outrageusement, rouge sang
Les dessous chics, c’est se garder au fond de soi
Fragile comme un bas de soie
Les dessous chics, c’est des dentelles et des rubans
D’amertume sur un paravent, désolant
Les dessous chics, c’est des dentelles et des rubans
D’amertume sur un paravent, désolant
Les dessous chics, ce serait comme un talon aiguille
Qui transpercerait le cœur des filles
Rose Marie Jeanne
Et si ça n’avait aucun sens
Nos misérables existences
Nos actes, nos peurs, nos amours
Et si nous n’étions que poussière
Quelques particules de lumière
Dans l’immensité tout autour
Alors, je m’abandonne à la fleur de pavot
Parfum de femme
Et qu’à l’extase on me condamne
Mon âme écorchée sur la douceur de sa peau
Rime à son âme
Une fleur passée par les flammes
Rose-Marie-Jeanne-Marie-Rose
Rosemary’s baby
Mary-Jane-Rose-Marie-Jeanne
Si nous n’étions qu’une seconde
Tout juste un souffle de ce monde
Une larme dans l’univers
Une chanson d’été à la mode
Une belle saison qui se dérobe
D’une mélancolie éphémère
Alors, je m’abandonne au rouge coquelicot
Et à ses charmes
A l’amour, j’ai vendu mon âme
Le cœur écorché, le frisson à fleur de peau
Que l’on me damne
Et aux voluptés me condamne
Rose-Marie-Jeanne-Marie-Rose
Rosemary’s baby
Mary-Jane-Rose-Marie-Jeanne
Dans la lumière blanche de nos villes
Dans l’air chaud et sucré des iles
Dans le désert, sur l’océan
Dans les forets, les cathédrales
Dans les yeux des filles, des opales
Dans l’absurde et dans le néant
Alors nous connaîtrons l’ivresse et le vertige
Que rien n’oppose
Et l’amour en sera la cause
Nos bouches écorchées d’un rouge-sang qui se fige
Où tu déposes
Un baiser-surprise à la…
Rose-Marie-Jeanne-Marie-Rose
Rosemary’s baby
Mary-Jane-Rose-Marie-Jeanne
Clip Antonio
Antonio
Lettre à mon frère surréaliste
Barcelone toujours nous résiste
Et tient la cadence
Puis nous aurions suivi la piste
D’un livre oublié sur la liste
Bien en évidence
Barrio Gothico où l’on se traîne
Et quelques siècles de gangrène
Soupirent
L’ivresse revenait comme une rengaine
Notre complice à la p’tite semaine
Et pire
Douceurs de ces nuits héroïques
Nous aurons longtemps la musique
Et ces filles qui dansent
Elles étaient nues sous nos tropiques
Toutes ces silhouettes romantiques
Toute cette innocence
A la santé de nos jour heureux
A la lumière cachée dans tes yeux, ton rire
Nous avions l’océan, le ciel bleu
Des horizons de braise, de feu-
Désirs
Antonio Antonio
Sur ces avenues désertiques
C’pavé qui donnait la réplique
A notre décadence
Dans un café pornographique
Au fond d’une ruelle chimérique
A saisir ta chance
Auprès d’une belle Carmen endormie
Comme une mosaïque de Gaudi
Repose
Ton grand regard d’enfant ébahi
Et sous la moustache de Dali, des roses
Dali, des roses
Lacrymo-Jane
Laisse rouler ces larmes d’ébène
sur ta peau blanche Lacrymo-Jane
de tes yeux une pluie diluvienne
rivières de diamants sur ta peine
Tu connaîtras de ces heures délicieuses
à garder comme des pierres précieuses
après l’orage à la fin de l’été
Et pour trouver de l’or dans la poussière
pense à étreindre la lumière
mon ange, avant de partir à jamais
dans les étoiles
Laisse la danser comme aérienne
ta robe à fleurs Lacrymo-Jane
ciel dégagé, ciel de traîne
en arabesques abyssiniennes
Depuis la nuit secrète des Perséides
tu oseras le saut dans le vide
le grand Amour, vertige originel
Le goût brûlant de ses baisers acides
et le regard aveuglément lucide
t’enivrer du parfum d’un éternel
inaccessible, Lacrymo-Jane
Laisse couler l’eau des fontaines
sur ta poitrine Lacrymo-Jane
lis Rimbaud, Hugo, Verlaine
capitaine, Ô my captain.
Mais surtout songe à rêver, réalise
sois légère au temps des cerises
et aime autant le printemps que l’hiver
Si de poésie, ta vie est éprise
et que ton cœur pochette-surprise
te dévoile un Amour à ciel ouvert
oublie tout le reste, Lacrymo-Jane
Amalia
Comme nos illusions nous promènent
De promesses en cruels dilemmes
Quand nos rêves ont dans le regard
Une tristesse, ce n’est plus la peine
On se dit qu’au fond, le problème
Serait de faire confiance au hasard
Qui nous emmène ailleurs
Va voir si l’on t’aime
Mieux que moi, enfin je suppose
Que ces parfums, ces pluies de roses
Un jour s’en iront à jamais
Si nos amours se décomposent
Que tu es insensible à ma prose
Et qu’elle commence à t’ennuyer
Si je dépose mes larmes
Un baiser que j’ose
Ô Amalia, il y en a
Des millions comme toi et moi
Comme nos cœurs dans cette circonstance
Se mettent à battre en silence
Le film est alors terminé
Si plus rien n’a plus aucun sens
Et même nos caresses quand j’y pense
D’un ice-cream la saveur glacée
La nuit s’avance et je crève
De ton absence
Ô Amalia, il y en a
Des millions comme toi et moi
Ô Amalia, il y en a
Des millions comme toi et moi
Clip Le vent d'été
Le vent dété
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été
qui fait s’envoler les robes de nos jolies fiancées
qui dépose sur l’horizon, des nuages de voie lactée
pour qu’enfin un soir d’été, l’été dure une éternité
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été
qui fait chanter à tue-tête un refrain de liberté
et les rires des enfants, quelques miettes éparpillées
quelques éclats de printemps, comme de l’art un effet
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été
qui fait tomber en poussière les voiles des robes de mariée
qui fait penser que l’hiver, sûrement ne devrait plus tarder
qui fait oublier qu’hier, hier encore c’était l’été
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été
qui nous ramène de la plage, des orages à s’embrasser
sur la bouche, baisers sauvages, sur ses lèvres à succomber
et croire encore à mon âge, vieil indien que c’est l’été
Vieil indien que c’est l’été, vieil indien que c’est l’été
Plouf Plouf
Plouf-Plouf
Je suis amoureux fou d’une maîtresse d’école
De son corps enseignant, le beau sexe-Symbole
A cloche-pieds dans le ciel
Du jeu de la marelle
A la récré juste avant
Que la cloche nous rappelle
Ce sera toi qui m’embrasseras
et sur mes lèvres goûteras
Une saveur de paradis
Que plus jamais tu n’oublieras
Plouf-Plouf
Je suis fou amoureux d’une maîtresse frivole
Mon petit cœur d’enfant s’emballe et s’affole
Quand sur le tableau noir
De ses yeux outremers
Et profond, son regard
S’égare et désespère
Ce sera toi qui souffriras
Et dont le cœur se brisera
Et si tu en fais une chanson
Tu lui donneras mon prénom
Plouf-Plouf
Je suis éperdument d’une maîtresse d’école
Epris qui croyais prendre de longues heures de colle
En tête à tête avec
Le plus joli des anges
Pour mettre à tous les temps
Ce mot d’amour étrange
Ce sera toi qui reviendras
De tout et sans doute de moi
Ce sera toi qui reviendras
De tout et sans doute de moi
A l'envers
C’est l’Afrique, la cadence
La peau djembé de la planète
La sueur d’un monde qui danse
Electrique , en substance
En Chine on marche sur la tête
Surproduction, pleine puissance
Synthétiques sont nos stances
Et on effeuille la pâquerette
Sur internet, c’est pas de chance
Numérique assistance
Si un jour le réseau s’arrête
Toutes mes sincères condoléances
à Bill Gates
A l’envers de nous même
On est versus, contre nos frères
C’est indécent de dire je t’aime
Inhumain, inhumaine
Que reste-t-il des lendemains
Et de nos passions incertaines
A l’envers, par endroits
A force de marcher de travers
On finit toujours de guingois
Et s’écoulent de nos doigts
Comme des fragments de lumière
Au milieu des éclats de voix
Pour ces jours qui s’annoncent
Pareils à la fin d’un amour
Avec ses questions sans réponses
Sous les coups de semonces
Brûler ce qui reste de nous
Cette sinistre bande-annonce
De ces larmes qui ruissellent
On peut saluer l’adieu aux armes
En étouffant nos étincelles
De ces charmes qu’on recèle
Le silence après le vacarme
Dans nos cœurs, c’est un vrai bordel
A l’envers, de nous même
On a beau tout prendre à revers
On n’en sortira pas indemnes
Inhumain, inhumaine
Le monde peut s’en laver les mains
L’amnésie dans dans l’eau des fontaines
A l’envers, l’arbre droit
A force de s’enfuir délétères
On désespère quelquefois
Un peu plus, toi et moi
On va sur Tinder, on y perd
Quelque chose, un je ne sais quoi
A l’envers de nous même
On est versus, contre nos frères
C’est imbécile de dire je t’aime
A l’envers, par endroits
A force de marcher de travers
On finit toujours de guingois
A l’envers, de nous même
On a beau tout prendre à revers
On n’en sortira pas indemnes
A l’envers, l’arbre droit
A force de s’enfuir délétères
On désespère comme il se doit
Un peu plus et puis quoi
A l’envers, A l’envers, A l’envers
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