MILKOMEDA

Milkomeda, dernier album du groupe 6lexic

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6lexic en Résidence pour l'album Milkomeda

Les enfants sauvages

Où serons-nous demain

ailleurs un peu plus loin       

j’ai aimé jusqu’à nos adieux

dans ce silencieux mélodrame

je lisais dans tes yeux

 

Qu’en désespoir de cause 

au parfum de ces roses

de nos âmes

évanouie notre jeunesse

à la tendresse je nous condamne

légers aéroplanes

dans le ciel bleu

 

Nous sommes de la race aérienne

des oiseaux et des nuages

et des anges et des bohémiennes

des passagers de l’orage

et de nous qui veut s’en souvienne

de nous ces enfants sauvages

qui s’aiment au bord du chemin

 

Tout est clair comme de l’eau

c’est gravé sur ma peau

et l’Amour

est à réinventer encore

et à s’abandonner toujours

dans ces nuits météores

 

Embrasser les étoiles

sur le noir sidéral de nos âmes

comme ces millions d’amants qui dansent

depuis l’enfance dans les flammes

de toute leur insolence

au fond des yeux

 

Nous sommes de la race aérienne

des oiseaux et des nuages

et des anges et des bohémiennes

des passagers de l’orage

et de nous qui veut s’en souvienne

de tous ces enfantillages

qu’on sème au bord du chemin

 

Nous sommes de la race aérienne

et des anges et des bohémiennes

et de nous qui veut s’en souvienne

de nous ces enfants sauvages

qui s’aiment au bord du chemin

 

Sweet ecchymose

A l’horizon des événements

Nos forces d’attraction s’annulent

Dans le black-hole des sentiments

Notre amour n’est plus majuscule

 

Parfaite équinoxe du printemps

Perdus nos cœurs météorites

Corps et âmes dans l’espace-temps

De ce grand vide où l’on gravite

 

De nos idylles, que reste- t-il

De nos idoles, vapeurs d’alcool

Comme des coupures, des blessures

De nos amours, compte à rebours

De nos histoire tristes au hasard

Fanées ces roses

Sweet ecchymoses

 

Ces amants, ces amas d’étoiles

Nébuleuses dans ces yeux bleu-nuit

Au gré d’une averse lacrymale

Un rouge-baiser sur l’infini

 

Dernier mot tendre, ultime atome

De deux inconnues, l’équation

Nos éphélides, planètes fantômes

Où meurent nos constellations

 

De nos idylles, que reste- t-il

De nos idoles, vapeurs d’alcool

Comme des coupures, des blessures

De nos amours, compte à rebours

De nos histoire tristes au hasard

Fanées ces roses

Sweet ecchymoses

 

Elégante figure imposée

En apesanteur quand tu oses

Là sur mes chairs martyrisées

Mon corps parfait que tu arroses

De ton hypocrite rosée

 

De nos idylles, que reste- t-il

De nos idoles, vapeurs d’alcool

Comme des coupures, des blessures

De nos amours, compte à rebours

De nos histoire tristes au hasard

Fanées ces roses

Sweet ecchymoses

6lexic en Résidence pour l'album Milkomeda
6lexic en Résidence pour l'album Milkomeda
6lexic en Résidence pour l'album Milkomeda
Laurent Guercy - bassiste du groupe 6LEXIC

Maudit Parfum

Maudit parfum qui nous ramène

En d’autres lieux, d’autres chimères

A jamais perdues, délétères

Ces vapeurs, qu’à cela ne tienne

Etre enfin et puis ne plus être

Et d’un maudit parfum renaître

 

Maudit parfum qui nous déchire

Ancienne saveur d’une peau

De poésie claire comme de l’eau

D’une bouche, un dernier sourire

Dire encore et puis ne plus dire

Les maudits mots, désir d’amour

 

Maudit parfum comme une saison

Evanouie, à demi-nue

Une impression de déjà-vu

Un bord de mer, un horizon

Fuir ainsi la réalité

Maudit parfum de liberté

Que j’avais respiré

Les dessous chics

(Serge Gainsbourg)

Les dessous chics, c’est ne rien dévoiler du tout

Se dire que lorsqu’on est à bout, c’est tabou

 

Les dessous chics, c’est une jarretelle qui claque

Dans la tête comme une paire de claques

 

Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés

Qui comme des bas résillés, ont filé

 

Les dessous chics, c’est la pudeur des sentiments

Maquillés outrageusement, rouge sang

 

Les dessous chics, c’est se garder au fond de soi

Fragile comme un bas de soie

 

Les dessous chics, c’est des dentelles et des rubans

D’amertume sur un paravent, désolant

Les dessous chics, c’est des dentelles et des rubans

D’amertume sur un paravent, désolant

 

Les dessous chics, ce serait comme un talon aiguille

Qui transpercerait le cœur des filles

Rose Marie Jeanne

Et si ça n’avait aucun sens

Nos misérables existences

Nos actes, nos peurs, nos amours

 

Et si nous n’étions que poussière

Quelques particules de lumière

Dans l’immensité tout autour

 

Alors, je m’abandonne à la fleur de pavot

Parfum de femme

Et qu’à l’extase on me condamne

 

Mon âme écorchée sur la douceur de sa peau

Rime à son âme

Une fleur passée par les flammes

 

Rose-Marie-Jeanne-Marie-Rose

Rosemary’s baby

Mary-Jane-Rose-Marie-Jeanne

 

Si nous n’étions qu’une seconde

Tout juste un souffle de ce monde

Une larme dans l’univers

 

Une chanson d’été à la mode

Une belle saison qui se dérobe

D’une mélancolie éphémère

 

Alors, je m’abandonne au rouge coquelicot

Et à ses charmes

A l’amour, j’ai vendu mon âme

 

Le cœur écorché, le frisson à fleur de peau

Que l’on me damne

Et aux voluptés me condamne

 

Rose-Marie-Jeanne-Marie-Rose

Rosemary’s baby

Mary-Jane-Rose-Marie-Jeanne

 

Dans la lumière blanche de nos villes

Dans l’air chaud et sucré des iles

Dans le désert, sur l’océan

 

Dans les forets, les cathédrales

Dans les yeux des filles, des opales

Dans l’absurde et dans le néant

Alors nous connaîtrons l’ivresse et le vertige

Que rien n’oppose

Et l’amour en sera la cause

 

Nos bouches écorchées d’un rouge-sang qui se fige

Où tu déposes

Un baiser-surprise à la…

 

Rose-Marie-Jeanne-Marie-Rose

Rosemary’s baby

Mary-Jane-Rose-Marie-Jeanne

6lexic en Résidence pour l'album Milkomeda

Clip Antonio

Antonio

Lettre à mon frère surréaliste

Barcelone toujours nous résiste

Et tient la cadence

 

Puis nous aurions suivi la piste

D’un livre oublié sur la liste

Bien en évidence

 

Barrio Gothico où l’on se traîne

Et quelques siècles de gangrène

Soupirent

 

L’ivresse revenait comme une rengaine

Notre complice à la p’tite semaine

Et pire

 

Douceurs de ces nuits héroïques

Nous aurons longtemps la musique

Et ces filles qui dansent

 

Elles étaient nues sous nos tropiques

Toutes ces silhouettes romantiques

Toute cette innocence

 

A la santé de nos jour heureux

A la lumière cachée dans tes yeux, ton rire

 

Nous avions l’océan, le ciel bleu

Des horizons de braise, de feu-

Désirs

 

Antonio      Antonio

 

Sur ces avenues désertiques

C’pavé qui donnait la réplique

A notre décadence

 

Dans un café pornographique

Au fond d’une ruelle chimérique

A saisir ta chance

 

Auprès d’une belle Carmen endormie

Comme une mosaïque de Gaudi

Repose

 

Ton grand regard d’enfant ébahi

Et sous la moustache de Dali, des roses

Dali, des roses

Lacrymo-Jane

Laisse rouler ces larmes d’ébène

sur ta peau blanche Lacrymo-Jane

de tes yeux une pluie diluvienne

rivières de diamants sur ta peine

 

Tu connaîtras de ces heures délicieuses

à garder comme des pierres précieuses

après l’orage à la fin de l’été

 

Et pour trouver de l’or dans la poussière

pense à étreindre la lumière

mon ange, avant de partir à jamais

dans les étoiles

 

Laisse la danser comme aérienne

ta robe à fleurs Lacrymo-Jane

ciel dégagé, ciel de traîne

en arabesques abyssiniennes

 

Depuis la nuit secrète des Perséides

tu oseras le saut dans le vide

le grand Amour, vertige originel

 

Le goût brûlant de ses baisers acides

et le regard aveuglément lucide

t’enivrer du parfum d’un éternel

inaccessible, Lacrymo-Jane

 

Laisse couler l’eau des fontaines

sur ta poitrine Lacrymo-Jane

lis Rimbaud, Hugo, Verlaine

capitaine, Ô my captain.

 

Mais surtout songe à rêver, réalise

sois légère au temps des cerises

et aime autant le printemps que l’hiver

 

Si de poésie, ta vie est éprise

et que ton cœur pochette-surprise

te dévoile un Amour à ciel ouvert

oublie tout le reste, Lacrymo-Jane

Amalia

Comme nos illusions nous promènent

De promesses en cruels dilemmes

Quand nos rêves ont dans le regard

 

Une tristesse, ce n’est plus la peine

On se dit qu’au fond, le problème

Serait de faire confiance au hasard

 

Qui nous emmène ailleurs

Va voir si l’on t’aime

 

Mieux que moi, enfin je suppose

Que ces parfums, ces pluies de roses

Un jour s’en iront à jamais

 

Si nos amours se décomposent

Que tu es insensible à ma prose

Et qu’elle commence à t’ennuyer

 

Si je dépose mes larmes

Un baiser que j’ose

 

Ô Amalia, il y en a

Des millions comme toi et moi

 

Comme nos cœurs dans cette circonstance

Se mettent à battre en silence

Le film est alors terminé

 

Si plus rien n’a plus aucun sens

Et même nos caresses quand j’y pense

D’un ice-cream la saveur glacée

 

La nuit s’avance et je crève

De ton absence

 

Ô Amalia, il y en a

Des millions comme toi et moi

Ô Amalia, il y en a

Des millions comme toi et moi

Clip Le vent d'été

Le vent dété

Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été

qui fait s’envoler les robes de nos jolies fiancées

qui dépose sur l’horizon, des nuages de voie lactée

pour qu’enfin un soir d’été, l’été dure une éternité

 

Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été

qui fait chanter à tue-tête un refrain de liberté

et les rires des enfants, quelques miettes éparpillées

quelques éclats de printemps, comme de l’art un effet

 

Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été

qui fait tomber en poussière les voiles des robes de mariée

qui fait penser que l’hiver, sûrement ne devrait plus tarder

qui fait oublier qu’hier, hier encore c’était l’été

 

Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’été

qui nous ramène de la plage, des orages à s’embrasser

sur la bouche, baisers sauvages, sur ses lèvres à succomber

et croire encore à mon âge, vieil indien que c’est l’été

Vieil indien que c’est l’été, vieil indien que c’est l’été

Plouf Plouf

Plouf-Plouf

 

Je suis amoureux fou d’une maîtresse d’école

De son corps enseignant, le beau sexe-Symbole

 

A cloche-pieds dans le ciel

Du jeu de la marelle

A la récré juste avant

Que la cloche nous rappelle

 

Ce sera toi qui m’embrasseras

et sur mes lèvres goûteras

Une saveur de paradis

Que plus jamais tu n’oublieras

 

Plouf-Plouf

 

Je suis fou amoureux d’une maîtresse frivole

Mon petit cœur d’enfant s’emballe et s’affole

 

Quand sur le tableau noir

De ses yeux outremers

Et profond, son regard

S’égare et désespère

 

Ce sera toi qui souffriras

Et dont le cœur se brisera

Et si tu en fais une chanson

Tu lui donneras mon prénom

 

Plouf-Plouf

 

Je suis éperdument d’une maîtresse d’école

Epris qui croyais prendre de longues heures de colle

 

En tête à tête avec

Le plus joli des anges

Pour mettre à tous les temps

Ce mot d’amour étrange

 

Ce sera toi qui reviendras

De tout et sans doute de moi

Ce sera toi qui reviendras

De tout et sans doute de moi

A l'envers

C’est l’Afrique, la cadence

La peau djembé de la planète

La sueur d’un monde qui danse

 

Electrique , en substance

En Chine on marche sur la tête

Surproduction, pleine puissance

 

Synthétiques sont nos stances

Et on effeuille la pâquerette

Sur internet, c’est pas de chance

 

Numérique assistance

Si un jour le réseau s’arrête

Toutes mes sincères condoléances

à Bill Gates

 

A l’envers de nous même

On est versus, contre nos frères

C’est indécent de dire je t’aime

 

Inhumain, inhumaine

Que reste-t-il des lendemains

Et de nos passions incertaines

 

A l’envers, par endroits

A force de marcher de travers

On finit toujours de guingois

 

Et s’écoulent de nos doigts

Comme des fragments de lumière

Au milieu des éclats de voix

 

Pour ces jours qui s’annoncent

Pareils à la fin d’un amour

Avec ses questions sans réponses

 

Sous les coups de semonces

Brûler ce qui reste de nous

Cette sinistre bande-annonce

 

De ces larmes qui ruissellent

On peut saluer l’adieu aux armes

En étouffant nos étincelles

 

De ces charmes qu’on recèle

Le silence après le vacarme

Dans nos cœurs, c’est un vrai bordel

 

A l’envers, de nous même

On a beau tout prendre à revers

On n’en sortira pas indemnes

 

Inhumain, inhumaine

Le monde peut s’en laver les mains

L’amnésie dans dans l’eau des fontaines

 

A l’envers, l’arbre droit

A force de s’enfuir délétères

On désespère quelquefois

 

Un peu plus, toi et moi

On va sur Tinder, on y perd

Quelque chose, un je ne sais quoi

 

A l’envers de nous même

On est versus, contre nos frères

C’est imbécile de dire je t’aime

 

A l’envers, par endroits

A force de marcher de travers

On finit toujours de guingois

 

A l’envers, de nous même

On a beau tout prendre à revers

On n’en sortira pas indemnes

 

A l’envers, l’arbre droit

A force de s’enfuir délétères

On désespère comme il se doit

 

Un peu plus et puis quoi

 

A l’envers, A l’envers, A l’envers

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